Quand nous sommes seuls longtemps, nous peuplons le vide de fantomes.
« Le Horla » – Guy de Maupassant
Le résumé de l’éditeur :
Source : Gallimard
Peut-être parce qu’il la constatait dans sa famille et la pressentait en lui, peut-être aussi parce que l’époque est celle des grands aliénistes, de Charcot en particulier dont (quelques années avant Freud) il suivit assidûment les leçons à la Salpêtrière, Maupassant est le premier écrivain du siècle dernier à avoir abordé de front le problème de la folie, non comme un délire romantique mais en termes de clinique et de peur. Le Horla, c’est l’Autre, notre frère nocturne, le Double qui s’insinue en nous, nous caresse, nous épie, donne à chacun de nos gestes leur versant négatif et pervers. Notre Double, notre frère, mais aussi notre rival : l’extraterrestre dont la prochaine venue signifiera la fin du règne de l’homme. Le conte de la folie s’achève ainsi en cauchemar parapsychique et en roman d’anticipation.