RÉSUMÉ DE L’EDITEUR
«Aussi quand tu partis, Yvonne, j’allai à Oaxaca. Pas de plus triste mot. Te dirai-je, Yvonne, le terrible voyage à travers le désert, dans le chemin de fer à voie étroite, sur le chevalet de torture d’une banquette de troisième classe, l’enfant dont nous avons sauvé la vie, sa mère et moi, en lui frottant le ventre de la tequila de ma bouteille, ou comment, m’en allant dans ma chambre en l’hôtel où nous fûmes heureux, le bruit d’égorgement en bas dans la cuisine me chassa dans l’éblouissement de la rue, et plus tard, cette nuit-là, le vautour accroupi dans la cuvette du lavabo ? Horreur à la mesure de nerfs de géant !»
L’amour impossible entre Geoffrey et sa femme Yvonne, la déchéance du consul qui s’inflige l’alcoolisme comme un châtiment mais aussi le décor mexicain de cette « Divine Comédie ivre « ont fait de ce roman un livre culte et incité plus d’un lecteur à un pélerinage du côté de Cuernavaca.
Source : Gallimard