La lune avait disparu. Le ciel ressemblait à une ouate sombre qui nous aurait totalement enveloppés. Comme une traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir.
« Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir » Cookie Mueller
Le résumé de l’éditeur :
Source : Finitude
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Romaric Vinet, 2016
Devant l’objectif des plus grands photographes, des plus grands cinéastes, elle excellait à être simplement Cookie. L’inoubliable, la touchante Cookie Mueller, égérie de l’avant-garde new-yorkaise des années 70 et 80.
Lors de soirées devenues mémorables, elle exerçait ses fabuleux talents de conteuse. Tous se délectaient de ses aventures extraordinaires, de ses souvenirs de l’époque où elle était la bad girl du lycée jusqu’à ses anecdotes de tournage avec John Waters, en passant par les épisodes sa vie californienne, lorsqu’elle côtoyait Janis Joplin ou un certain Jim Morrison.
Et quand un jour, elle s’est enfin décidée à mettre tout ça par écrit, on s’est aperçu qu’un écrivain était né. Quel style, quel naturel, quelle verve, quelle fantaisie !
Lire Cookie Mueller aujourd’hui, c’est retrouver l’insouciance, goûter la liberté, tâter de la sauvagerie, risquer la tendresse. Elle écrit « cash », comme elle a vécu.
On aurait tant aimé la connaître.
L’une des figures parmi les plus influentes et méconnues de la culture américaine de la fin du XXe siècle.
The New York Times.