« L’Art de la Joie, de Goliarda Sapienza. Ce serait terriblement triste que quelqu’un que j’aime meurt sans l’avoir lu. Qu’il ait été privé de connaître Modesta. Elle m’a été d’un tel soutien aux heures sombres. Il y a des personnages, comme ça, qui vous éclairent la vie, pour toujours. » Adélaïde Bon, Auteure
Roman majeur de la littérature italienne, ce livre relate les aventures de Modesta, née le 1er janvier 1900 dans une petit village de Sicile…
« Le vent de ses yeux m’emporte vers lui, et même si mon corps immobile résiste, ma main se retourne pour rencontrer sa paume. Dans le cercle de lumière la vie de ma main se perd dans la sienne et je ferme les yeux. Il me soulève de terre, et dans des gestes connus l’enchantement de mes sens ressuscite, réveillant à la joie mes nerfs et mes veines. Je ne m’étais pas trompée, la Mort me surveille à distance, mais juste pour me mettre à l’épreuve. Il faut que j’accepte le danger, si seul ce danger a le pouvoir de rendre vie à mes sens, mais avec calme, sans tremblements d’enfance. »
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« Il était une fois une enfant, Modesta, née le 1er janvier 1900, dans un monde frustre et rapidement englouti… Non, L’Art de la joie résiste à toute présentation.
Roman d’apprentissage, il foisonne d’une multitude de vies. Roman des sens et de la sensualité, il ressuscite les élans politiques qui ont crevé le XXe siècle.
Ancré dans une Sicile à la fois sombre et solaire, il se tend vers l’horizon des mers et des grandes villes européennes… » Pourquoi faut-il lire ce livre ? Parce qu’il est un hymne à la joie. A la joie la plus simple qui soit, celle qui émane de la conscience et de l’acceptation sereine de sa propre existence et de celle des autres, personnes et choses, sans lesquelles le bonheur serait absolument impossible.
Le XXe siècle, époque de tragédies horribles et d’esprits brillantissimes, se révèle sous un angle différent et les événements qui le caractérisent – guerres et révolutions, sciences et techniques, art et philosophie – portent les stigmates d’une seule femme, Modesta, qui assume les espoirs et la volonté de toutes les autres. » Luca Orsenigo, Corriere della sera.
Bonus Track 📺 découvrez l’auteure Goliarda Sapienza :